DÉCOUVRIR MIRABEL ET BLACONS

À VISITER

MUSÉE DES BERTHALAIS

Dans un ancien moulinage qui a fonctionné jusqu’en 1986, usine de la Vallée de la Gervanne du XIXe siècle, ce musée associatif ouvert en 1993 présente une importante collection d’outils, de machines agricoles et industrielles. Un témoignage du passé industriel de la région autour de plusieurs thèmes : agriculture, textile (carderie, moulinage, tissage), papeterie, imprimerie, chaudronnerie, cordonnerie, tournage sur bois.

La plupart des machines et outils présentés proviennent des vallées de la Drôme et de la Gervanne, voire de la proche Ardèche.

Musée agricole, industriel et artisanal.
Hameau des Berthalais
26400 Mirabel-et-Blacons

À VISITER

LES CANAUX

En 1905, les papeteries Latune construisent un canal sur la Drôme pour alimenter une turbine électrique située à l’embouchure de la Gervanne. De tous ces aménagements hydrauliques tous fonctionnent encore aujourd’hui sauf le canal de la Drôme qui est détruit et le canal rive droite en amont des Berthalais qui alimentait les moulinages du hameau, inutilisable actuellement. Le canal de la rive gauche de la Gervanne est toujours en activité et fournit la force motrice pour la centrale électrique du seul bâtiment des papeteries non acheté par la commune mais par un particulier. Le canal le plus ancien, rive droite depuis le confluent avec la Romane, équipé vers son départ d’une turbine pour l’électricité de deux fermes dans les années 1930, irrigue encore Romezon – où il servait aux moulinages, Blacons et Aouste et donne un cachet certain au quartier Bellevue. Récemment les deux communes de Mirabel et Blacons et Aouste-sur-Sye essaient d’acquérir la propriété de ce canal pour qu’un entretien correct maintienne un bon état pérenne.
À VISITER

VIEUX MIRABEL

Mirabel est un village perché, dominé par un château aujourd’hui disparu.

Dès 1165, on trouve l’appellation de « Castrum de Mirabel » propriété de l’évêque de Die. De peu d’intérêt stratégique après le rattachement au Dauphiné, cette résidence seigneuriale fortifiée est laissée à l’abandon dès la fin du XV siècle.

Au XVI°siècle, la famille des Mirabel devient propriétaire d’une partie du fief. Claude de Mirabel, en 1560, rallié à la Réforme, devient le porte-parole de la communauté protestante de Valence et occupe même le poste de gouverneur de la Ville. Il meurt en 1575 à Livron, tué par la chute d’une pierre en inspectant les remparts.

Son arrière-petit-fils, Hector d’Arnaud de Forest, sieur de Blacons – petit-fief du sud de la Drôme – hérite des terres des Mirabel : c’est donc lui qui donne son nom à la commune qui est fondée sous le nom de Mirabel et Blacons en 1805.

Mirabel est un village perché, dominé par un château aujourd’hui disparu.

Le manque d’eau et l’accès difficile vont provoquer l’abandon progressif du village vieillissant et le développement de Blacons. En 1846, Mirabel comptait 71 habitants pour 23 feux : les gens s’exprimaient en langue d’oc, laquelle demeure jusqu’en 1914 la langue courante.

La dernière maison habitée fut celle de Mme veuve Poulet, par fidélité à son mari qui était le dernier sonneur de cloche du village. Elle y resta avec ses chèvres jusqu’à sa mort, maison léguée à son ouvrier agricole Dominique Perez – anarchiste espagnol ayant fui le Franquisme – qui y vécut jusqu’en 1976.

Dans les années 60, des maisons ont été restaurées pour servir de résidences secondaires. Depuis 2009, de nouvelles familles y rénovent leur habitation principale, redonnant une nouvelle vie à Mirabel.