À VISITER
MUSÉE DES BERTHALAIS
Dans un ancien moulinage qui a fonctionné jusqu’en 1986, usine de la Vallée de la Gervanne du XIXe siècle, ce musée associatif ouvert en 1993 présente une importante collection d’outils, de machines agricoles et industrielles. Un témoignage du passé industriel de la région autour de plusieurs thèmes : agriculture, textile (carderie, moulinage, tissage), papeterie, imprimerie, chaudronnerie, cordonnerie, tournage sur bois.
La plupart des machines et outils présentés proviennent des vallées de la Drôme et de la Gervanne, voire de la proche Ardèche.
Musée agricole, industriel et artisanal.
Hameau des Berthalais
26400 Mirabel-et-Blacons
LES CANAUX
VIEUX MIRABEL
Dès 1165, on trouve l’appellation de « Castrum de Mirabel » propriété de l’évêque de Die. De peu d’intérêt stratégique après le rattachement au Dauphiné, cette résidence seigneuriale fortifiée est laissée à l’abandon dès la fin du XV siècle.
Au XVI°siècle, la famille des Mirabel devient propriétaire d’une partie du fief. Claude de Mirabel, en 1560, rallié à la Réforme, devient le porte-parole de la communauté protestante de Valence et occupe même le poste de gouverneur de la Ville. Il meurt en 1575 à Livron, tué par la chute d’une pierre en inspectant les remparts.
Son arrière-petit-fils, Hector d’Arnaud de Forest, sieur de Blacons – petit-fief du sud de la Drôme – hérite des terres des Mirabel : c’est donc lui qui donne son nom à la commune qui est fondée sous le nom de Mirabel et Blacons en 1805.
Mirabel est un village perché, dominé par un château aujourd’hui disparu.
Le manque d’eau et l’accès difficile vont provoquer l’abandon progressif du village vieillissant et le développement de Blacons. En 1846, Mirabel comptait 71 habitants pour 23 feux : les gens s’exprimaient en langue d’oc, laquelle demeure jusqu’en 1914 la langue courante.
La dernière maison habitée fut celle de Mme veuve Poulet, par fidélité à son mari qui était le dernier sonneur de cloche du village. Elle y resta avec ses chèvres jusqu’à sa mort, maison léguée à son ouvrier agricole Dominique Perez – anarchiste espagnol ayant fui le Franquisme – qui y vécut jusqu’en 1976.
Dans les années 60, des maisons ont été restaurées pour servir de résidences secondaires. Depuis 2009, de nouvelles familles y rénovent leur habitation principale, redonnant une nouvelle vie à Mirabel.