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Les voies de communication


Avant le XIX° siècle et le développement industriel de la vallée, les chemins se contentaient de relier les villages et les hameaux. Les voies de communication sont totalement obsolètes ; communes et départements doivent développer le réseau. En 1849, le classement de la route de Crest à Beaufort, simple chemin vicinal devient chemin de grande communication ce qui entraîne en 1852 la construction du Pont de Romane.

En 1853, à Blacons la rectification de la route impériale 93 entraîne la modification du pont sur la Gervanne et de l'accès à Mirabel à partir de Blacons. Les passerelles encore existantes pour traverser les cours d'eau sont progressivement remplacées par des ponts. En 1863, le 10 juin la passerelle sur le Charsac est emportée, elle ne sera remplacée par un pont qu'en 1901 au moment où l'on rectifie le chemin d'accès à Sauzet. De même la passerelle des Berthalais sur la Gervanne est réparée en 1871 et elle sera remplacée par un pont construit entre 1887 et 1894. Cela n'empêche pas les crues de 1914 de détruire trois ponts : celui du Chailar, celui du Charsac et celui de la Gervanne. Ce dernier sera remplacé par un pont provisoire en bois reconstruit seulement début 1915 à cause de la guerre ;  en contrebas et mal éclairé la nuit, il est le lieu de nombreux accidents.

Le pont sur la Drôme

On s'est longtemps contenté pour traverser la Drôme d'un bac rustique installé  en face de Mirabel. En 1869, à l'invitation du Sous-Préfet de Die, le conseil municipal délibère sur la construction, à frais communs avec la commune de Piégros, d'une passerelle. Projet sans suite, les conseillers de Mirabel estimant qu'il concernait surtout les gens d'en face.

Mais l'arrivée prévue du chemin de fer et la promesse d'une station à la Clastre donne à la liaison un vif intérêt. Un étude de pont est demandée au service compétent ; l'emplacement le plus judicieux est celui finalement retenu, mais le tracé de la route y accédant traverse les terres de M. de Gailhard qui refuse l'expropriation. Un procès s'en suit qui se termine en 1887 seulement, par le déboutement de M. de Gailhard. La commune obtient alors que la nouvelle route ainsi que le pont soit mise à la charge du département ; elle devra cependant accepter une participation de 1000 F . Le bac est supprimé en 1890  et le pont est inauguré en 1891.

Détruit en 1940, il est remplacé par un pont provisoire, reconstruit en dur après la guerre. En 1994, des crues de la Drôme le détruisent à nouveau.